Lisant Neige de Maxence Fermine.
Soudain, une voix de la plus répugnante espèce m'appelle. Je me dirige vers elle. Sans en avoir envie, je me dirige vers elle.
Il n'y a aucune poésie. Une cuisine. Grasse. Puante. Sombre. Il n'y a aucune poésie. Il n'y a aucune poésie. Aucune poésie. Juste une vapeur et une odeur d'huile. Je ne découvre pas un monde auquel je semble mais ne veux pas appartenir. Il n'y a aucune poésie. Art, viens peindre la bêtise. Car il n'y a aucune poésie.
Pieds nus, je marche sur les dalles froides d'une allée. Unie à la nature, je sens dans mes veines une fraicheur glisser, et mon corps et ce monde différents. Déconnectée, les sens transformés. Mais je franchis la porte et me retrouve à l'intérieur. Je me sens tout à coup étrangère à la vie. Il n'y a aucune poésie.