Au tout début, ce roman est assez déstabilisant pour deux choses : le narrateur est un jeune et Burgess a décidé d'inventer un langage-jeune basé sur des mots russes principalement. Ainsi toutes les phrases du roman sont de cet ordre-là : "Sa malenky rote me critchait de le sloucher mais en voyant son gulliver je me bidonskais." Cette phrase veut en réalité dire : "Sa petite bouche me criait de l'écouter mais en voyant son visage je me moquais." Heureusement, à la fin du roman il y a un glossaire pour traduire les mots les plus importants. Cependant, la majorité peuvent être compris par interprétation de la phrase. Donc voilà, déjà à cause de ça il est difficile au début de se m'être dans l'histoire. Ensuite, dès le début des faits sont raconter et c'est très dérangeant. Comme dans L'étranger de Camus le narrateur fait des actes impardonnables simplement parce qu'il en a envie mais il ne voit pas vraiment le mal à l'intérieur. Et de ce fait, c'est assez perturbant. Mais à la fin de la première partie, cet aspect s'arrête pour devenir plus doux. (je ne vais pas vous raconter la fin hein ^^)

Mais autrement, j'ai trouvé que c'était un livre vraiment très intéressant et sincèrement je vous le conseil. Il ne fait qu'environ 200 pages il est donc très rapide à lire.