Nous sommes en 1864 et Lizzie Martin accepte un poste de dame de compagnie à Londres auprès d’une riche veuve qui est aussi une propriétaire de taudis. Lizzie est intriguée d'apprendre que la précédente dame de compagnie a disparu, apparemment après s’être enfuie avec un inconnu. Mais quand le corps de la jeune fille est retrouvée dans les décombres de l'un des bidonvilles démolis récemment autour de la nouvelle gare de St Pancras, Lizzie commence à se demander ce qui s'est passé. Elle renoue avec un ami d'enfance, devenu l’inspecteur Benjamin Ross, et commence à enquêter avec son aide, au péril de sa vie, pour découvrir la vérité sur la mort de la jeune fille dont le sort semble étroitement lié au sien.

Ann Granger est un auteur de romans policiers et historiques très prolifique, avec plus de trente romans parus en Angleterre. Elle a rencontré un franc succès en Angleterre avec sa série « Lizzie Martin », qui comporte déjà quatre volumes. Ann Granger a travaillé dans les ambassades britanniques de nombreux pays. Elle a rencontré son mari à Prague, lequel travaille aussi pour l'ambassade britannique, et ils ont été affectés ensemble en Zambie et en Allemagne. Ils vivent désormais dans l'Oxfordshire.

N'étant pas une grande fan du genre, je vous avouerais que c'est surtout la couverture qui m'a attiré. Ensuite, j'ai lu la quatrième de couverture et je me suis dit "pourquoi pas? cela changerait de mes habitudes de lectures". Et hop! Petit passage à la caisse et c'était plié!
J'ai été agréablement surprise par l'histoire. Je connaissais le nom de l'auteure, Ann Granger, qui est plutôt connue en Angleterre. Ce livre est le premier d'une saga mais également le premier de l'auteure a être traduit en France.
Dès les premières pages, on plonge littéralement dans le Londres de l'époque victorienne. L'auteure a fait des recherches, et cela se ressent dans les descriptions de l'environnement, des toilettes des dames, jusque dans les mœurs et manières de l'époque! Rien que pour cela, ce livre vaut le détour. Vient ensuite l'intrigue: une jeune femme est retrouvée morte dans une maison abandonnée pour les besoins de la construction de la nouvelle gare. La pauvre victime n'est autre que l'ancienne dame de compagnie de la future employée du personnage principal (Lizzie). Là, on se dit que la fille est quand même bien dans la merde... Cependant, Lizzie est du genre intelligente, fille d'un médecin de campagne, elle nous fait découvrir la ville au fil de l'enquête qu'elle mène pour retrouver l'assassin. Elle est aidé d'un policier qui la reconnaît et qui tombe amoureux d'elle. On découvre la ville avec elle mais on essaie en même temps de trouver l'assassin. On ressent ce que chaque personnage ressent, car on change de narrateur d'un chapitre à l'autre. Cela m'est apparu assez étrange au début, mais, en réalité, je ne vois pas comment le livre aurait pu être aussi bien écrit si l'auteure n'avait pas utilisé ce genre d'écriture.
Je vous avouerais que j'avais ma petite idée sur l'identité du meurtrier dès le début du roman, mais j'ai continué ma lecture et à la fin... surprise! Je ne m'imaginais pas du tout que cela pouvait être cette personne!
Donc: pari gagné pour l'auteure qui arrive à nous plonger totalement dans le Londres victorien, dans lequel nous avons l'impression de vivre tout au long de la lecture, mais également à nous surprendre par cette fin complètement inattendue!

VERDICT: Précipitez-vous sur ce livre qui promet une saga policière fascinante ! Vous allez adorer le style de l'auteure, et, petit bonus pour celles qui aiment l'époque victorienne: vous allez littéralement vous plonger dans l'univers de cette ère sans problème !