Pour certaines personnes, le mois de décembre est un mois de bonheur et de festivité, pourtant cela fait longtemps que le mois de décembre n'a plus été ça pour moi. Voilà quatre ans que mon grand-père a été rappeler aux cieux. Depuis ce jour, cette journée n'a plus lieux d'être.
Tous ces bons souvenirs resteront certes mais malheureusement je sais qu'il n'y en aura pas d'autre.J'ai toujours été proche de mon grand père, du jour au lendemain j'ai dû apprendre à vivre sans lui et ça, ça été le plus dur et le plus éprouvant. Quand j'étais petite, c'est mon grand-père qui s'occupait de moi quand mes parents travaillaient. Mes parents me déposaient chez lui le matin avant de partir travailler, je restais avec lui jusqu'au soir. Quand j'étais en primaire, c'est lui qui venait me chercher, on en profitait pour se balader tous les deux dans le parc avant de rentrer prendre mon goûter.  Même pendant mes vacances j'étais avec lui. Mes parents ont toujours travailler au mois de juillet. Je n'aimais pas les centres de loisirs, les animateurs ne pouvaient pas me supporter, je n'ai jamais su pourquoi. Pour ne pas être seule, mes parents me déposaient chez lui tôt le matin et ils revenaient me chercher tard le soir. Tous ces moments passé avec lui resteront pour toujours. Mon grand-père a toujours été quelqu'un d'exemplaire.
Il parait que le temps efface les blessures, en ce qui me concerne, ce n'est pas le cas. Je dois avouer que la douleur est moins forte qu'il y a quatre ans. Le temps à quand même fait son travail mais la douleur est toujours omniprésente dans mon coeur.
Je n'avais pas fais attention à la date, jusqu'à que je tombe sur mon agenda. La date à fais "tilt" dans ma tête. Pour être honnête j'aurais aimer ne pas m'en souvenir mais ça c'était impossible. J'étais jeune quand il est décédé mais j'étais pourtant assez grande pour m'en souvenir toute ma vie. Si on fait le calcul, j'avais douze ans quand c'est arrivé, à cette époque j'étais encore sensible.
Avant que ce malheur arrive, j'étais une fille qu'on pouvait qualifier de "normale", mais dès que c'est arrivé, j'ai commencé à changer. Plus les mois passait, plus je changeais, physiquement comme mentalement. Je suis passée d'une fille "normale" à une fille "anormal". Je suis passée d'un style "fille" à un style "gothique". Du jour au lendemain, ma famille ne m'a plus reconnue. J'étais seule dans mon désespoir, je suis restée comme ça pendant trois ans, jusqu'au jour où j'ai rencontrer mon chéri. C'est lui qui m'as sauvé.